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NIKOLA TESLA (De la douloureuse pensée à la douce réalité)

NIKOLA TESLA (De la douloureuse pensée à la douce réalité)

NIKOLA TESLA

(De la douloureuse pensée à la douce réalité)

 

Aujourd’hui, je vais vous parler de Nikola Tesla, le physicien qui a su transformer son handicap en don. Au-delà de l’intelligence indéniable de l’homme, ses souffrances psychologiques contribueront grandement à l’évolution de l’inventeur ainsi qu’à l’héritage qu’il nous laissera.

 

I/ A l’état brut

 

Né le 10 juillet 1856, Nikola Tesla verra le jour à Smiljan dans la province Croate nommée Licko et située à la Frontière militaire de l’Empire Autrichien.

Si nous connaissons l’inventeur comme un être à la confiance exacerbée, cette caractéristique n’est pas innée chez Nikola. L’enfant ne croyant, justement, pas du tout en lui, fera une traversée entre deux antipodes pour devenir le physicien ambitieux que tout le monde connait. Plus tard, il se définira lui-même comme un enfant au « caractère faible », dont les impulsions émotives empêchaient toute prise de décision. Obsédé par des peurs telles que celle de la mort et des ténèbres, les superstitions et les troubles obsessionnels compulsifs guideront une partie de sa vie.

Son caractère solitaire le poussera ensuite toujours plus loin dans ses recherches, faisant de son cerveau, un monde où se croisent imaginaire et réalité future.

Mais son rapport à l’argent lui fera souvent défaut. En effet, n’éprouvant aucun désir à son égard, il ne lui portera aucune attention, remettant souvent en cause ses projets de recherches.

Même si cela n’est pas toujours écrit sur nos visages d’adulte, bon nombre d’entre nous sont nés avec une carence plus ou moins importante de confiance en soi. Si certains appellent cela de la faiblesse, je pense qu’il s’agit en fait d’un circuit normal de la vie. Nous naissons dénués de toute connaissance et en prenons assez vite conscience. Puis, une sorte d’humilité nous enveloppe lors de l’apprentissage, nous permettant de ne pas nous reposer sur nos lauriers. Enfin, à un âge plus ou moins avancé, l’objectivité nous pousse à tenir compte de nos faiblesses mais aussi de nos forces, de nos défauts mais aussi de nos qualités. Alors, notre confiance deviendra notre nouveau moteur pour continuer notre chemin.

 

II/ Un environnement familial

Son père est Serbe et pasteur orthodoxe. Ce philosophe passionné d’écriture puisera ses nombreuses connaissances dans la lecture. Doté d’une extraordinaire mémoire, ce polyglotte connaitra parfaitement ses classiques et aura la faculté d’en réciter des extraits dans de nombreuses langues. Désireux de transmettre les mêmes capacités à ses enfants, il leur imposera des exercices quotidiens de mémoire, de calcul, mais aussi de télépathie.

Sa mère, Serbe, est née dans une famille noble du clergé orthodoxe, comptant de nombreux prêtres et officiers militaires, mais aussi d’inventeurs à l’image de son père et de son grand-père. Nikola la décriera comme une femme courageuse disposant d’une importante force morale. Comme les générations précédentes, elle inventera de nombreux appareils. Elle travaillera ainsi sans relâche, chaque jour, créant de ses mains tout ce dont la famille a besoin, qu’il s’agisse d’instruments ou de vêtements.

Son frère ainé Danijel, doté d’une intelligence hors du commun décèdera prématurément.

Si nous devons accepter et composer avec les points forts et les points faibles de nos enfants. La logique voudrait, tel l’homme de Cro-Magnon évoluant en homme moderne, que chaque génération naissante soit une forme évoluée de ses ancêtres. C’est pourquoi, comme l’on fait les Tesla, nous devons offrir le meilleur de nous-même à nos enfants. Nous devons planter en lui la graine de notre propre potentiel, l’aider à le développer. Les armes ainsi reçues pourront être aiguisées au fil de son parcours jusqu’à ce que l’élève dépasse le maître.

 

III/ Ses blessures, ses échecs

 

La première souffrance de Nikola Tesla résidera dans ses nombreuses tentatives, infructueuses, d’atteindre les performances intellectuelles de son frère tant admiré par leurs parents. Le choc dû à la mort de ce dernier aura ensuite un impact très important dans la vie et l’évolution de Nikola. Il sera en partie responsable des images et des gros flashs lumineux qui viendront s’interposer à sa vision réelle des objets, ainsi qu’à ses pensées, faits et gestes. Enfant, il ne pourra pas différencier sa pensée de la réalité. Même si les psychologues et physiologistes n’ont jamais constaté ce type de handicap chez leurs nombreux patients, Nikola sait que son frère était victime des mêmes visions. Pour calmer ses crises, il sera obligé de focaliser ses pensées sur les images de ses souvenirs. Encore trop jeune pour avoir la tête remplie de souvenirs, Tesla devra rapidement se résoudre à créer de nouveaux clichés tout droits venus de son imagination.

Le formatage de son père, dès son enfance, voulant à tout prix qu’il devienne ecclésiastique ne l’aidera pas à se construire. En effet, il sera très tôt convaincu de son avenir dans l’ingénierie et l’idée que l’on puisse dévier sa trajectoire l’effraiera.

Le déménagement de la famille Tesla qui aura lieu à la fin de la première année scolaire du garçonnet le chamboulera profondément. Il devra dire au revoir aux animaux auprès desquels il aura grandi, pour se retrouver en tête à tête avec sa timidité, dans une nouvelle ville où les humains le terroriseront.

Tout au long de sa vie, Nikola Tesla sera victime de nombreuses maladies psychologiques comme la dépression et physiques comme le paludisme et le choléra. Il profitera de ses jours de convalescence, que l’on croira parfois les derniers de sa vie, pour se plonger dans la lecture et l’instruction. Il obtiendra d’ailleurs son baccalauréat lorsqu’il aura le paludisme.

Piètre homme d’affaire, il courra longtemps après les subventions qui lui feront souvent défaut. Ses collaborations, ne lui seront pas toujours entièrement bénéfiques. Ce sera le cas, de celle qu’il entretiendra avec la Compagnie Westinghouse qui l’embauchera en 1886 avant de s’approprier les « Brevets Tesla » et de lui annoncer, en 1897, à Nikola que, la faillite guettant la société, cette dernière ne pourrait plus lui verser de Royalties.

Dès ses premières années sur Terre, Nikola Tesla sait ce qu’il veut, mais a aussi conscience des nombreux obstacles qui se posent et se poseront sur son chemin. Là où certains d’entre nous les contournerait, ce qui ne me semble pas non plus être une si mauvaise idée, Nikola décide de passer tout simplement par-dessus ces derniers, avec détermination, persévérance et en y mettant toute la force et la passion qui l’anime.

 

IV/ Sa réussite

 

Nikola Tesla fréquentera les écoles croates, mais aussi autrichiennes et tchèques pour finalement décrocher son premier emploi en Hongrie. Ces pays chercheront donc à s’approprier l’inventeur.

Sa première invention s’imposera à lui lorsqu’un copain avec qui, il viendra de se quereller obtiendra une canne à pêche, objet rare dans le village. Déçu de ne pas pouvoir profiter de la première pêche aux grenouilles, l’enfant de cinq ans décidera de construire sa propre ligne sans avoir la moindre de l’aspect que peut avoir un hameçon. Suite à un essai sans succès, il se résoudra alors à lancer un hameçon nu devant une grenouille. C’est ainsi qu’il pourra se vanter auprès de ses amis revenus bredouilles, d’avoir attrapé plusieurs rainettes.

Après s’être attiré les foudres des habitants de sa nouvelle ville en déchirant malencontreusement la traîne de la robe d’une femme riche, Nikola Tesla gagnera finalement la confiance du peuple lors de l’inauguration de la caserne de pompier. En effet, le camion devant pomper ses premières eaux dans la rivière ne fonctionnant pas, une équipe d’experts tentera de le dépanner sans succès. L’enfant remarquera rapidement le pli du tuyau empêchant l’eau d’entrer et ira le déplier, devenant le héros de la cérémonie.

Les modèles mécaniques qu’il découvrira dans sa nouvelle salle de classe le passionneront au point de créer une série de turbines à eau. C’est à ce moment, que son rêve d’installer une roue sous les chutes du Niagara lui viendra. Trente ans plus tard, il le réalisera en produisant de l’électricité grâce à l’énergie hydraulique de ces dernières.

Peinant à passer chacune de ses classes scolaires à cause de ses difficultés en dessin, Nikola Tesla, âgé de onze ans, pensera déjà à la production d’un mouvement continu.

A 17 ans, après des années passées à chasser ses flashs, il se rendra compte de son potentiel de visualisation. C’est à cet âge que la création des appareils qui le rendront célèbre, débute dans son imaginaire. De plus, cette attention de chaque instant qu’il devait se porter à lui-même, lui apprendra à vivre en pleine conscience, ce qui lui permettra d’appréhender les dangers ainsi que les opportunités avant qu’ils ne se présentent.

Suite à l’obtention de son baccalauréat, il entrera à l’école Polytechnique de Graz où il obtiendra, à force de travail, neuf certificats.

Une nouvelle fois entre la vie et la mort, la récitation d’une poésie lui sauvera la vie, lui donnant l’envie brulante de survivre pour créer un nouvel appareil imaginaire. Le moral d’acier relèvera alors le physique pour créer en seulement deux mois, la plupart des moteurs et des modifications de système TESLA.

En 1884, après de nombreuses embuches, il présentera au monde entier, son système à courant alternatif polyphasé. Ses extraordinaires recherches sur les hautes fréquences alliées à ses démonstrations spectaculaires, feront de lui la coqueluche des éditeurs.

Finalement, il n’aura que faire de la commercialisation de ses produits, il ne désire « que » l’illimitation des subventions pour donner libre cours à son l’inventivité de son imagination.

C’est en 1890, que sa première expérimentation du transmetteur amplificateur aura lieu. Ce dernier occupera ses journées durant plusieurs années. Mais en passant d’une petite étincelle de treize centimètres en 1891 à des décharges atteignant les trente mètres en 1900, il comprendra que son invention inspirée de la théorie de Lord Kelvin, sera révolutionnaire et jouera un grand rôle dans son rêve d’énergie libre.

En 1917, Nikola Tesla sera récompensé par l’Institut américain des ingénieurs en électrotechnique qui lui remettra la médaille Edison avant d’obtenir la médaille John Scott en 1934.

L’inventeur mourra le 7 Janvier 1943 à New York. Sa richesse monétaire n’atteignant pas le néant, puisqu’il décèdera avant d’avoir remboursé ses nombreuses dettes. Pourtant il laissera à l’humanité un héritage de plus de trois cents brevets et de nombreuses connaissances de la planète sur laquelle nous vivons et avançons chaque jour.

Pour preuve de l’importance du travail de Nikola Tesla dans l’évolution mondiale de la physique, l’unité d’induction magnétique portera son nom dès 1956.

Au-delà de nous prouver que tout est possible, Nikola Tesla nous montre, sous ses extravagances et sa solitude, que nous ne naissons et ne vivons pas uniquement pour nous. Lorsque tout le monde nous tourne le dos, ou pire encore, nous manipule, comme l’a pu être Tesla, nous avons tendance à nous refermer sur nous-même. Alors, malgré nos convictions et nos certitudes, nous appliquons la théorie du chacun pour soi. Alors l’humanité est peu à peu contaminer par cet égoïsme laissant le Monde à la dérive. Plus nous avançons dans l’âge, plus nous oublions et nous nous éloignons de l’assurance que nous avions durant notre enfance, d’être arrivé sur Terre pour la révolutionner.

Nikola Tesla, lui, n’a jamais oublié sa mission terrestre. Il a su transformer son handicap en don qu’il a entièrement dédié à notre évolution. Il est né pour cela et c’est cette ambition qui l’a ramené plusieurs fois à la vie.

Si la vie de Nikola Tesla vous inspire, je vous conseille de lire son autobiographie, sur laquelle je me suis appuyée pour la rédaction de cet article. (Ceci est un lien d’affiliation)

 

Et toi, quelle était, selon toi, ta mission terrestre ?

As-tu profité de la première occasion pour amorcer un virage ou as-tu décidé de t’engager sans feux de recul sur la panaméricaine reliant le fruit de ton imagination à la pulpe qui dynamisera la prochaine génération ?

ALBERT EINSTEIN (Un penseur d’expérience)

ALBERT EINSTEIN (Un penseur d’expérience)

Ce qui me passionne chez le grand scientifique que fut Albert Einstein est la paradoxalité de sa personnalité. La plus grande résidant dans sa faculté à mélanger imaginaire et réalité. En effet, Einstein saura faire confiance à son imagination pour découvrir un monde jamais envisagé par aucun scientifique auparavant.

 

I/ A l’état brut

Né le 14 mars 1879, Albert Einstein vit le jour à Ulm, ville alors réputée pour ses mathématiciens.

Sa rébellion face à un monde autoritaire et figé lui offrira toute la persévérance nécessaire à son ambition de changer l’image que ce fait l’humanité du monde. Paradoxalement, il éprouvera des difficultés à s’occuper de ses problèmes personnels, notamment familiaux préférant focaliser son attention sur sa passion à dimensions planétaires, que de régler les petits tracas du quotidien.

Malgré ses nombreuses colères et provocations, Einstein restera toute sa vie un enfant à l’imagination débordante dont l’un des plus grands rêves restera l’institution d’un monde uni exhortant toute haine, toute inégalité, toute injustice. La curiosité qui fera de lui un des plus grands scientifiques ne s’estompera pas avec la notoriété. En effet, malgré ses grandes découvertes, l’émerveillement fera parti du quotidien d’Einstein tout au long de sa vie. Solitaire, l’homme passera la majeure partie de sa vie à l’écart, dans l’univers de ses pensées. Pourtant l’honnête citoyen, parfois décrit comme naïf donnera la plupart de ses pensées solitaires, scientifique comme politique, à l’humanité, espérant chaque jour, l’améliorer et rétablir la vérité sur le monde qui l’entoure.

Albert Einstein est la preuve que les plus belles découvertes, les plus belles initiatives, sont apportées par des humains qui, à défaut d’être particulièrement expressif avec son entourage, agit pour lui-même et pour l’humanité. Plus inspiré par la science que par les relations qu’il entretient avec ses proches, Einstein est pourtant un passionné de l’humain et de l’humanité. Donnant l’impression, par son légendaire détachement, qu’il n’aime personne, je pense qu’il s’agit en fait d’une paradoxalité visant à aimer chaque individu de façon égalitaire et universelle.

 

II/ Un environnement familial

Albert Einstein, est issue d’une modeste famille juive non pratiquante ayant su, grâce à sa persévérance et à son travail, s’intégrer à la prospérité et à la culture allemande.

Son père, Hermann, était dirigeant d’une société de matériel informatique au coté de son frère. Il épousera Pauline Kosh en Août 1876. Cette dernière contribuera à la passion de son fils pour la musique puisque c’est elle qui lui offrira ses premières leçons de violons, instrument qu’il n’abandonnera jamais.

Sa sœur, Maja de deux ans sa cadette, subira durant son enfance, les foudres d’Albert. Colérique, ce dernier lui jettera tout ce qui lui passera sous la main. Elle ne lui en tiendra néanmoins pas rigueur puisqu’au-delà des liens du sang, elle deviendra par la suite sa meilleure amie. Son décès en 1951, plongera son frère dans une grande tristesse.

Non pratiquants, les Einstein constituent néanmoins une famille juive allemande. Albert passera son enfance tiraillé entre le sol où il réside mais dont il ne partage pas les idéologies et sa religion qu’il ne pratique pas mais qui défini ses racines. Cette situation a probablement exacerbé son non conformisme ainsi que sa quête d’un monde juste, libre et égalitaire.

 

III/ Ses échecs, ses blessures

Surnommé « l’endormi » par la domestique, Albert Einstein ne prononcera ses premiers mots qu’à l’âge de trois ans.

Puis, les rêves de liberté et d’humanité de l’enfant seront ternis par l’image de la guerre menée dans son propre pays.

Lorsqu’il aura quinze ans, sa famille devra, pour des raisons professionnelles, déménager dans le nord de l’Italie, le laissant à Munich pour la fin de ses études. Mais, écœuré par le conflit allemand et souffrant de l’éloignement familial, Einstein se munira d’une lettre de son médecin évoquant un épuisement nerveux pour quitter l’école et rejoindre ses parents.

L’étudiant, sera admis à la Polytechnique de Zurich où il subira un mode d’apprentissage opposé à ses besoins et se retrouvera en difficulté en mathématique, ainsi qu’en physique pratique. Cours qu’il omettra de nombreuses fois d’inclure dans son emploi du temps, préférant se référer aux notes prises par son ami Marcel Grossman.

Après l’obtention de justesse de son diplôme en juillet 1900, Einstein passera neuf ans à rédiger des articles scientifiques, sans parvenir à exercer en tant que professeur.

En effet, après avoir donner un nouveau souffle au monde de la physique, la candidature d’Einstein au poste de maitre de conférence à l’université de Berne avait été refusée car il n’avait voulu se résoudre à écrire sa thèse d’habilitation, cette dernière n’étant pas obligatoire pour les candidat ayant réalisé « d’autres accomplissements exceptionnels ».

C’est ainsi qu’il décida de postuler en tant que professeur de lycée. Mais, cette fois encore, il ne fut pas retenu.

Sa quête du Prix Nobel débutera par une première nomination en 1910 suite à sa théorie de la relativité et durera de nombreuses années durant lesquelles il sera toujours nominé sans obtenir le Sésame. En effet, toutes les raisons seront bonnes pour lui refuser le Prix. Cette année là, on lui prétexta l’aspect philosophique de sa théorie l’éloignant de la volonté d’Alfred Nobel de promouvoir « la plus importante découverte ou invention ».

En 1919, les observations expérimentales de l’éclipse prouveront son analyse. Pourtant, Eistein sera une fois de plus éloigné du Prix Nobel suite aux préjugé culturel et politique, notamment dû à sa popularité exceptionnelle lors de son voyage aux Etats-Unis, qui fut jugé d’indigne pour un scientifique.

En 1920, c’est un rapport de sept pages que le Président du comité prendra le temps d’assembler pour appuyer la thèse de l’infamie d’Albert Einstein à prétendre au Prix Nobel.

Au-delà de l’enseignement suivi, c’est l’anti conformisme qui a dicté l’apprentissage d’Albert Einstein. Même s’il a poursuivi ses études après le secondaire, il s’est toujours référé en premier lieu à ses idées et intuitions. Au lieu de boire les paroles de ses professeurs, il a su opérer lui-même son tri sélectif de ce à quoi, il croyait vraiment ou non. Ne s’encombrant pas de choses inutiles, il se donnait même le droit de choisir ses matières et modes d’apprentissage, préférant parfois étudier à travers les livres que de se rendre à l’université. Le génie d’Albert Einstein réside dans sa faculté, dès son plus jeune âge à se connaitre lui-même, ainsi que ses objectifs, au point de savoir ce qui est bon pour lui ou non. Nombreux sont ceux qui, jusqu’au bac, au BTS ou au doctorat, suivent aveuglément chaque cours comme s’il s’agissait d’une vérité absolue ou d’une propagande, comme s’il serait fatal de ne pas savoir résoudre une équation incluant un cosinus hyperbolique. La vérité c’est que nous sommes tous doués dans certain domaine et selon certain mode d’enseignement. L’école généralise son enseignement, laissant ceux dont le mode d’apprentissage n’est pas compatible perdre confiance et abandonner leurs études.

Personne d’autre que nous-même ne sait ce dont on a réellement besoin et les résultats scolaires ne sont pas un facteur valable pour juger si nous sommes une bonne personne ou non, si nous sommes intelligents ou voués à un avenir catastrophique.

Nous sommes les seuls à pouvoir nous construire pour devenir maitre de notre destin.

 

IV/ Sa réussite

Suite à son retard de langage, Albert Einstein développera, les prémices de  « l’expérience visuelle par la pensée ». Coupé des autres, l’imaginaire est le seul allié de sa vie. Plus tard, durant ses études, il développera cette technique en étudiant les livres de Bernstein. C’est grâce à cette faculté créative qu’Albert Einstein plongera l’humanité dans un nouveau monde.

Mais sa passion pour les sciences débuta lorsque son père lui offrit une boussole à l’âge de cinq ans. Emerveillé, sa curiosité le mena à se questionner sur la source de cette magie.

A partir du mois de juin 1902, Einstein puisera l’inspiration nécessaire à la réalisation de ses travaux au Bureau fédéral des brevets où il exercera en tant qu’examinateur de troisième échelon durant sept ans. Malgré ses grands travaux, Einstein n’obtiendra son doctorat de deuxième échelon qu’après de nombreuses tentatives, en 1907.

En 1905, Albert Einstein révolutionnera le monde de la physique en développant la théorie des quanta de lumière signant ainsi son Année Miraculeuse avec l’écriture d’une série de cinq articles scientifiques, qui se clôturera avec la découverte de la célèbre équation E=mc² et de la théorie de la relativité restreinte, qui débouchera, dix ans plus tard sur sa théorie de la relativité générale.

Alors que le mouvement brownien était à l’étude depuis quatre-vingt ans, Einstein écrira, quelques semaines après ses travaux révolutionnaires, son analyse sur les caractéristiques atomiques et moléculaires.

Pourtant, il devra faire ses preuves, après de nombreux échecs, pour obtenir son doctorat. Il rédigera alors un article démontrant un nouveau calcul destiné à déterminer la taille des molécules grâce auquel il décrochera enfin le diplôme tant attendu.

Après les refus essuyés suite à ses candidatures pour devenir professeur, Albert Einstein finira par se résigner à écrire la thèse exigée aux futurs maitres de conférence. C’est ainsi qu’il sera admis en février 1908 à donner des cours universitaires.

Lorsque l’Académie préféra laisser le Prix Nobel 1921 sans lauréat plutôt que d’élire Albert Einstein, Carl Wilhelm Oseen, un physicien théoricien, arriva au comité en 1922 avec l’espoir de réconcilier Eistein au Prix Nobel. Albert disait : « La folie, c’est de toujours faire la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Ainsi Oseen décida de focaliser l’attention du comité sur sa « découverte de la loi de l’effet photoélectrique », intitulé détourné de « la théorie des quanta de lumière » puisque que le Prix Nobel ne peut être décerné pour les théories.

Finalement, après quatorze nominations, Albert Einstein fut nommé Prix Nobel 1921 à la cérémonie de décembre 1922, en même temps que le Prix Nobel de cette année décerné à Niels Bohr.

Fidel à son esprit provocateur, il ne se présentera pas à cet évènement et n’acceptera officiellement son titre qu’en juillet 1923, en prononçant un discours sur la relativité et sur son projet de développement d’une théorie unitaire.

Derrière le grand scientifique qu’est Albert Einstein se cache un homme du Monde. En effet, ce juif né en Allemagne prendra la nationalité Suisse en 1901 et Américaine en 1940. Au-delà de ses diverses nationalités, sa lutte contre les guerres ainsi que les discriminations prouveront l’amour qu’il porte à son prochain. L’un des seuls doctorats d’honorisis causa pour lequel il acceptera de se déplacer sera celui qui lui sera décerné par l’université Lincoln de Pennsylvanie réservés aux noirs. Il recevra par la suite le prix Lord&Taylor pour « la nature indépendante de sa réflexion ».

Albert Einstein n’a pas attendu d’être compris, cru ou aimé pour croire en ses théories. Il a su faire l’impasse sur le Monde existant pour imaginer et prouver que ce dernier n’était pas celui que l’on croyait être jusqu’alors. Il a su remettre en question les théories essentielles à la compréhension de notre univers, au risque de produire un choc planétaire.

Sans son courage, nous serions probablement toujours dans l’ignorance de ce qui régie notre environnement.

« Seul » contre tous, il a pourtant apporté ses connaissances au Monde entier.

L’humain a tendance, par flemme ou par peur du regard des autres, à se conformer à la vie telle qu’elle a été modelée par nos ancêtres, les institutions, l’Etat. Pourtant, chacun d’entre nous à quelque chose à apporter à la planète. Nous ne sommes pas tous des chercheurs, des médecins ou des avocats mais nous avons tous quelques chose à dire, nous avons tous une brique à apporter à l’édifice de notre famille, notre région, notre pays ou notre planète. Peu importe la portée de notre voix, nous devons croire en nous et notre vision avant tout si nous voulons équilibrer un Monde parfois poussé à la dérive.

 

Si le parcours d’Albert Einstein vous inspire, je vous invite à lire la biographie sur laquelle je me suis appuyée pour la rédaction de cet article, Einstein, la vie d’un génie de Walter Isaacson. (Ceci est un lien d’affiliation)

 

Et toi, veux-tu te conformer à la vision ancestral de la vie ?

Ou vas-tu ôter tes œillères et oser croire en ta propre vision de l’humanité, vivre en retrait de l’humanité, et ce pour l’humanité ?

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